Le Monte-Carlo Historique

25 janvier au 2 février 2013

Le 16ème rallye du Monte-Carlo Historique est terminé. Un des membres du Club participait pour la première fois. On lui laisse la parole :

"J’ai fait un certain nombre de rallyes classiques avec ma RS, le Tourauto, le Maroc Classic, le Gstaad Classic, la Coupe des Alpes entre autres. Cette année j’avais posé ma candidature pour le Monte Carlo Historique et franchement je n’avais pas beaucoup d’espoir d’être retenu. Pourtant j’ai été admis et dans un premier temps, j’ai pensé que c’était un rallye classique comme un autre. Mais j’ai découvert rapidement en parlant avec des gens qui l’avaient fait et en regardant les videos  de 2012 sur Utube, que c’était une affaire sérieuse et exigeante.

Pour plusieurs raisons. D’abord parce que l’Automobile Club de Monaco ne fait rien qui ne soit très professionnel et parce que l’Historique est calqué sur le Rallye pour l’organisation et les itinéraires.

Saison hivernale avec neige et glace obligent à de nombreux changements de pneumatiques. Pneus neige et pneus cloutés en plus des pneus secs, pneus de rechange en cas de crevaison,  chaînes, font qu’une assistance est nécessaire. Donc camion et deux mécaniciens.

D’autres éléments interviennent car les étapes de nuit nécessitent un éclairage complémentaire, le règlement exige un branchement pour un GPS que l’organisation pose, les grands froids demandent des réglages moteur spéciaux.

Donc une préparation minutieuse de la voiture et une assistance pour le rallye sont nécessaires. La navigation est un point clé auquel il faut aussi se préparer en étudiant soigneusement les itinéraires.

Le départ est un moment d’émotion dans la grande tradition du Monte Carlo et vient ensuite le rallye. C’est un immense plaisir de participer à ce mythe et de conduire sur les routes sinueuses et enneigées des Alpes et de l’Ardèche avec une RS 2,7.

La première étape est celle de la concentration. Toutes les origines convergent à Valence (Glasgow, Barcelone, Reims, Monte Carlo, Varsovie et Copenhague). En ce qui me concerne, je suis parti de Monte Carlo.

Départ dimanche soir, 900 km de conduite avec pluie, neige et nuit ; après le Ventoux très enneigé et de nombreux cols, arrivée à Valence vers 15h le lundi et re-départ presque immédiat pour deux spéciales dans l’Ardèche. Retour à la nuit. Donc une mise en route de 24 heures non stop, assez sévère avant les nombreuses spéciales des jours suivants.

Mardi Valence-Valence par les routes de l’Ardèche incluant le fameux Burzet toujours glacé.

Mercredi, Valence-Gap, beaucoup de cols et un peu de neige, et jeudi Gap-Monte Carlo plus facile avant d’arriver l’après-midi à Monaco pour repartir presque immédiatement pour la dernière étape de nuit si typique du Monte Carlo dans les montagnes des Alpes Maritimes avec Utelle et le Turini. Arrivée au petit matin de vendredi et le soir après un peu de repos, dîner de gala au Sporting en smoking.

En conclusion, un rallye très sportif, assez difficile, aidé par un équipier aussi bon pilote que mécanicien, Alain Bodino de Beaulieu-sur-Mer avec qui j’ai partagé le volant et la navigation. Une expérience vraiment formidable. "Je pense recommencer l’an prochain".



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