La 11ème Ronde des Lauzes, Quelles chaleurs !

La Ronde des Lauzes, des chaleurs de toutes sortes
du 26 au 30 juin 2019

Chacun des participants apprécie le ‘Gai Soleil’, confortable établissement s’il en est, point de départ de la Ronde des Lauzes 2019. Yann a déniché l’hôtel idéal.

Si vous n’aimez pas la haute montagne, les collections de virelets, les montées en régime, et les descentes à donf, alors passez votre chemin d’autant qu’un soleil de plomb a décidé d’envahir le pays, ce que nos chers médias appellent canicule et qui en quelques jours a fait rétrécir les manteaux neigeux de la plupart des sommets.

Mais l’allure prise par le peloton nous fait bien vite oublier les hauteurs du thermomètre. Baignée par un ciel méditerranéen, la route s’ouvre à nous et la magie des Alpes vient encore une fois nous emporter avec l’escalade du col des Saisies. Le fantastique Cormet de Roselend avec son lac tel un diamant nous ramène au plaisir de découvrir ou redécouvrir ces paysages royaux, énigmatiques, mystérieux et sublimes. La somptueuse montée du col de l’Iseran (2764 m.) offre un plaisir chaque fois renouvelé et tous les participants s’arrêtent au sommet comme pour fêter une nouvelle fois ces merveilles.

Pour midi, un arrêt dans le hameau de Bonneval, dont tous les toits sont faits de lauzes, va être bénéfique et nous allons battre le record de bouteilles d’eau consommées. Certains s’essaient à quelques pas pour tenter de comprendre comment des tonnes de pierres posées sur des charpentes en bois n’obéissent pas, après des centaines d’années, à la loi universelle de la gravitation.

Ce long préambule qui se prétend littéraire mais qui n’est dû qu’au mal de la montagne nous éloigne du sujet. Alors durant la Ronde des Lauzes, qu’est-ce que vous avez fait ?
Au soir de la première journée, après avoir franchi le col de l’Izoard, Yann a choisi de prendre position, comme par hasard, à La Ferme éponyme, pour deux nuits. Nous allions pouvoir rayonner dans la région sans nous préoccuper de nos bagages.

Riche idée, Yann, qui nous a permis le lendemain, après quelques cols connus franchis allègrement, de faire un stop sur un parking  à l’entrée de Vars. Nouveau de coup de chaleur pour tous les participants, qui l’un après l’autre se sont retrouvés les yeux bandés, en train de conduire leur RS !

 

 

 

 

Certes leurs co-pilotes, les yeux bien ouverts les ont tous guidés avec succès dans un slalom ‘spécial’ tracé à l’aide de bouteilles de Badoit (bien venues). Essayez cet exercice, si vous ne l’avez jamais fait : la pesanteur disparaît, votre sens de l’orientation aussi et votre appréhension devient proportionnelle à la confiance que vous portez à votre équipier/ière.

 

Pour se remettre de ces émotions, pourquoi ne pas aller déjeuner à la Trattoria (excellente) Da Mo en Italie ? Les lauzistes (chouette… un nouveau mot) s’emparent de la route torride du col de Larche pour se retrouver heureux dans la cave fraîche de la Trattoria devant un verre d’eau glacée et des anti pasti remarquables.

 

Le dessert avalé, retour en France par l’escalade de Larche avec un second passage devant la stèle de Fausto Coppi. Afin d’assurer la digestion, le tripy nous demande un aller retour au col de la Bonette (2715 m.) puis un détour pour admirer les reflets émeraude du lac de Serre Ponçon. La piscine de l’hôtel nous accueille, où chacun peut retrouver son degré de température habituel.

Décidément, Yann, tu es diabolique ! Chacun a cru que la Ronde des Lauzes se finirait tranquillement.

 

Après l’ascension du Galibier où un groupe de motards soignait son mal de l’altitude et sa soif avec des caisses de bière, Yann nous a proposé un pique nique au sommet de l’Alpe d’Huez que chacun a apprécié. Son idée fut remarquable et sera certainement reprise prochainement.

 

Quand soudain sur la route surchauffée qui nous amène vers le Vercors, il fait arrêter tout le monde pour proposer à chacun un parcours à effectuer à faible vitesse (personne n’ignore l’absence d’air conditionné sur nos RS). A ce petit jeu disputé sur un asphalte 'al dente', Jacques et Paul dans leur 964 RS sortent vainqueurs du piège !

L’hôtel du Chalet à Gresse en Vercors, que nous fréquentons souvent, est le bienvenu. D’abord pour sa piscine, ensuite pour la qualité de sa restauration et nous pouvons, après tant d’émotions, déclarer vainqueur une nouvelle fois (après leur triomphe de la RDL 2018) Jacques et Paul sur leur 964 RS (au centre de la photo).
Nos chaudes félicitations vont à tous les Lauzistes (à noter dans le futur Robert) qui sont restés présents, joyeux et en pleine forme jusqu’au terme de la Ronde. Ardents remerciements à Yann pour son tracé, son dévouement et sa bonne humeur.

Le couteau suisse servira certainement pour la prochaine Ronde des Lauzes ...

 



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