ADIEU L'AMI
12 mars 2012
ADIEU L’AMI
J’ai croisé André CADIOU lors du rallye Maine Perche Historique à la fin des années 90. J’avais été très impressionné par le sérieux avec lequel il avait préparé son auto, une magnifique Ferrari 348 si mes souvenirs sont bons. L’homme était élégant, tant dans sa tenue que dans son attitude, et à l’époque il m’avait dit apprécier les Porsche. J’ai gardé de cette entrevue l’image d’un véritable amateur d’automobile, grand collectionneur, ouvert à la discussion sur de nombreux sujets, chaleureux, et maniant l’humour avec dextérité.
Puis en 2007, à l’occasion du France Tour, j’ai de nouveau rencontré André au volant d’une 2.7 RS tangerine qu’il venait d’acquérir. J’ai alors découvert un homme curieux, soucieux de connaitre tous les points de détail qui permettent d’affirmer que l’on est en présence d’une véritable 2.7 RS. André a immédiatement intégré le Club et en quelques contacts, j’ai pu apprécier l’étendue de sa passion de l’automobile et du pilotage. La Transémirates, en passant par le rallye du Maroc jusqu’au Rallye du Mans, les circuits de Dreux, Lurcy Lévis, Fay de Bretagne, Saintonge, Bresse et bien d’autres, André les a tous faits avec calme mais en recherchant toujours la performance.
Le site du Club s’ouvre sur le film d’une spéciale du Rallye du Mans, c’est le cadeau qu’il a fait au Club. Discret de nature, je peux vous dire aujourd’hui qu’il est au volant de sa 2.7 RS tangerine à bande blanche. Lors de notre dernier entretien téléphonique, il m’a informé qu’il ne participerait pas à la séance de roulage du 10 mars sur le Bugatti. Plein de retenue, André ne m’a rien dit sur son état de santé et m’a simplement promis qu’il participerait à une sortie prochaine. Il est parti vendredi 9 mars à 76 ans, emporté par une crise cardiaque.
Le Club perd un ami et je sais que les membres qui l’ont connu vont être abasourdis de tristesse en apprenant la nouvelle. En nos noms à tous, nous lui souhaitons bonne route, et pensons à sa famille à qui nous transmettons nos sincères condoléances.
Jean-Claude BONHOMME
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