Les ''atmosphériques''de compétition
(pré et post Carrera 2.7 RS)

Dossier/5 Philippe ROSTAIN 11/2014

Si contrairement à Enzo Ferrari pour qui le « moteur » était « TOUT », la conception des Porsche selon Ferry, devait être homogène; il n’en reste pas moins que le « moteur » reste l’élément  déterminant d’une voiture et de ses performances !  

A ce titre, le tableau ci dessous se propose de retracer les caractéristiques fondamentales des moteurs des 911 de compétition atmosphériques, les véhicules qu’ils équipaient et la catégorie dans laquelle ils courraient.

Il retrace le développement continu du « boxer » refroidi par air, depuis sa première version course  (type 901/02) développée pour participer au rallye de Monte Carlo, en 1965 qui donnera naissance au moteur de la 911 S,  pour aboutir  au moteur de la SCRS 3.0 l (type 930/18) en 1983.

Une gamme de puissance allant des 160 cv DIN de la 911 Monte Carlo , aux 330 cv DIN des RSR 3.0 l type B de 1974, avec arbres à cames «  Kremer » , en passant bien sûr par les 210 cv du fameux moteur type 901/20 de la  911 R, ancêtre de la RS .

Un moteur dont la conception modulaire à permis a partir d’un 2.0 l ( 80*66) de 130 ch, a carburateurs Solex sur la 911 A, d' aboutir à un 3,8 ( 102*76.6 ) piloté par centrale électronique, alimenté par "Varioram" et débitmètre à fil chaud, de 300 ch, sur la 993 RS, sans entamer sa légendaire fiabilité.

Cette évolution a reposé sur l’intégration permanente dans la continuité , de toutes les avancées technologiques de la métallurgie et des équipements, tant au plan de la motorisation que des autres composants fondamentaux des véhicules ( train, suspension ,freins, aérodynamique ),  pour concevoir des véhicules homogènes, alliant puissance et fiabilité.

C’est cette intégration permanente des avancées techniques dans la continuité  qui a permis aux 6 cylindres à plat refroidi par air, d’accumuler un palmarès sportif à nul autre pareil sur la lignée des 911, objet de notre dossier..

Dès sa première apparition en course sur une 904, moteur (911/20) à la Targa Florio, il a terminé sur le podium, en seconde  place, en 1965.

La 911 a terminé cinquième du Monte-Carlo, dès son premier engagement en 1965 (moteur 901/02) pour l’emporter en 1968 (moteur 901/23).

En 1967, preuve de sa légendaire fiabilité, une 911 R (moteur 901/22), sur le circuit de Monza, a battu le record du monde de vitesse sur 20000 km, a une vitesse moyenne de 209 km/h.

La 2.8 RSR (moteur 911/72) a gagné les 24 heures de Daytona en 1973 dès sa première apparition en course en prototype.

En 1974 la 3.0 RSR ( moteur 911/75), a remporté le championnat d’Europe GT et l IMSA aux USA..

 fichier excel rev2 site

 Cliquer pour agrandir le tableau 

Diapositive1

 Cliquer pour agrandir le graphe

Merci à 911 Motorsport pour les photos d'Antony Fraser des moteurs et voitures ci dessus, à Patrick Asfeld pour ses apports et la mise en page et au grand maître de la jivarisation, notre Président bien aimé, pour son travail sur l'iconographie.

 




Retour à la page précédente

Commentaires:

    1. Pour les Carrera RS qui nous intéressent, simple allumage signifie que pour chaque chambre d'explosion une seule bougie est montée alors que pour un double allumage chaque chambre reçoit deux bougies. (Pour exemple une 2.7 RS possède un simple allumage alors qu'une 2.8 RSR en possède deux). Enfin, Il faut noter que deux allumeurs synchronisés alimentent chacun 6 bougies.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *